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 OS : Les Sport d'hiver (GG)

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bibo
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MessageSujet: OS : Les Sport d'hiver (GG)   OS : Les Sport d'hiver (GG) I_icon_minitimeMer 15 Avr - 1:05

Bon après moultes supplication de l'admin, et parce que c'est sa préféré, qu'elle pleure a chaque fois (je vois même pas pk, y a pas de raison) et parce qu'elle l'a quand même imprimé pour que je lui fasse une dédi... je la poste ^^
emy das ist für dich



Les Sports d’Hiver



Pov Gus

18décembre 2007 : quelque part à Courchevel en France

La neige, le blanc, le calme, le froid, cette sensation de liberté, cet espace, cette impression que le monde s’offre à vous, qu’il est vierge de toute civilisation, que vous êtes le 1er à fouler ce sol.

La neige est si pure, comme immaculée. Contempler le monde, la vie en contrebas, avoir à la fois l’impression de tout contrôler et de n’être responsable de rien. J’adore cet endroit. C’est la plus belle station de ski du monde et elle est en France, et j’ai la chance d’y être.

Je ne comprends pas les jumeaux qui ont préféré aller se foutre la gueule au soleil et rien faire de leurs journées.
Moi j’ai besoin de bouger, de faire des choses, je n’aime pas perdre mon temps, même si j’aime prendre du bon temps.
D’ailleurs en parlant de bon temps et de pause, il faudrait que j’aille chercher Georg à la gare.

Ce mec est mon meilleur ami depuis … Depuis aussi loin que je me souvienne. On a beau avoir un an de différence, je crois qu’on a eu une espèce de coup de foudre amical, comme si dès que nos regards se sont croisés on s’était dit : « ce mec sera mon meilleur ami ». Et ont ne s’est jamais lâchés, on a tous fait ensemble, on s’est tout dit, tout raconter, on s’est toujours soutenu, remonter le moral et tout surtout pendant le divorce de ses parents, où l’on a passé beaucoup de temps ensemble, il a beaucoup pleurer, il a beaucoup dormis chez moi, même dans mon lit, même blottis contre moi à pleurer toute la nuit, et à me rabâcher les mêmes choses, les mêmes peines, et moi qui lui caressais le dos pour l’apaiser.

Et cette année ne fait pas acception à la règle : on se soutient. C’est pour ça qu’il a accepté de quitter maman et confort douillets pour venir passer 4jours avec moi. Ça va faire un an qu’on a pas eu de vraies vacances et qu’on est collés au jumeaux jours et nuit, et à la longue c’est vraiment chiant. C’est pour ça que l’année prochaine on a deux bus, un pour nous deux et un pour eux, qu’ils aillent s’entre-tuer ailleurs.

Le train entre en gare, Gleis 3. Espérons qu’il ne se soit pas paumé. Qu’il n’ait pas oublié de changer de train.
Mon cœur bat de plus en plus fort.
Et s’il s’était perdu ? Il ne parle pas très bien français et ici personne ne parle allemand, encore qu’il est plus doué que moi en langue. Et leurs affichages de trains sont différents des nôtres, pourvu qu’il les aient comprit.
Mais d’un autre côté, il m’aurait appelé s’il avait eu un quelconque problème.
Gustav RESPIRE.

Ça y est. Je le vois. Il est à l’autre bout du quai avec sa doudoune noire et blanche, un pantalon de ski noir qui lui donne une démarche gauche, des chaussures de montagne énorme, son bonnet tête de mort avec ses lunettes de ski posé dessus et sa queue de cheval faite à l’arrache comme toujours.
Et enfin ses 2 énormes valises alors qu’il n’est là que pour 4jours, pire que Bill… Et … Surprise, il a ramener Garon !

Non mais quelle idée d’avoir ramener cette chose !? J’espère juste que l’hôtel l’acceptera. Si avec ça on se ne fait pas repérer je ne sais pas ce qu’il faut.
Il me cherche du regard, mais son chien m’a déjà repéré et il fonce vers moi. C’est à ce moment-là qu’il me voit, que son visage s’illumine, que ses yeux s’embuent, qu’il lâche ses valises et court vers moi. Moi qui suis déjà trop occupé à caresser sa boule de poils et à essayer d’éviter qu’il me lèche trop le visage.
Mais Georg m’agrippe, me relève et me sert fort dans ses bras, en me murmurant : « Tu m’as manqué mon boucler ».
Il m’appelle comme ça parce qu’il sait que ça me rend dingue d’être bouclé, que je trouve ça hyper moche.
Garon saute autour de nous, comme s’il n’arrivait pas à choisir, il faut dire que je passais tellement de temps avec lui et chez lui, que pour lui je suis comme son 2ème maître.

Ses yeux sont fatigués, la pauvre, il a fait des heures de train pour me rejoindre. On rentre directement à l’hôtel, je lui laisse sa journée, mais demain réveil à 9h et randonnée. Je veux le faire bouger un peu, même si je sais déjà qu’il va râler.

19 décembre 2007 8H00 : Hôtel le chabichou.

« Nannnnn je veux pas y allerrrrrrrrr, je veux rester là, sous la couette, d’ailleurs pourquoi t’es partie, il fait froid maintenant, heureusement que mon chien est là pour me réchauffer ».

« Georg ne fait pas ta féniasse, bouge-toi, sinon je vais aller ouvrir la fenêtre et tu vas finir congeler. Tu savais qu’en venant ici, tu ne pourrais pas rester au lit, déjà que je tolère Ton chien dans MA chambre… »

Une heure après, on est enfin prêt, Georg a déjeuné, il est habillé, il a ses skis, son chien est bien tranquille à côté de nous en attendant la télécabine. Tout va bien, on est dans les temps.

La journée est superbe, le soleil brille, il ne fait pas trop froid, le vent et légers et il n’y a personne sur les pistes. C’est parti pour notre balade.

On est enfin arrivé, au début du parcours, le chien à du mal à avancer, le pauvre, il s’enfonce dans la neige fraîche et n’a pas encore comprit qu’il se fatiguerait moins s’il marchait dans nos traces.

« Gus’ Attends moi ! tu vois pas que je rame ? »

C’est pas possible, on dirait qu’il n’est jamais monté sur des ski de sa vie. Il tient à peine en équilibre. Et moi qui avait prévue une balade de 20km, je suis mal parti.

« Mais qu’es-ce que tu fou ? on dirais que t’es jamais montée sur des ski de ta vie, t’as vu comme tu tangues ? même bourré tu te tiens mieux »

Ses joues rougissent. Je ne sais pas si c’est de honte parce qu’il ne sait pas skier et qu’il déteste que je le vois en état faiblesse ou si c’est parce qu’il se souvient que quand on étaient mômes, et qu’on a prit notre 1ère cuite (tous les 2 dans ma chambre, avec une bouteille de vodka de mon père), on a aussi échangé notre 1er baiser. Le genre le truc insignifiant mais qui vous marques toute une vie. On étaient tous les 2 jeunes, on avaient jamais embrasser quelqu’un de notre vie, et l’alcool aidant, on a voulus voir ce que ça faisait, alors nos visages se sont rapprocher, nos souffles mélangés, nos yeux se sont fermés, et nos lèvres se sont contracté et avancer et enfin elles se sont touchées. On est resté là quelques secondes, les lèvres collés la bouche fermés, ne sachant plus quoi faire, et pis on est passé à autre chose. De temps en temps cette scène me revient en mémoire, elle me hante, mais d’un doux cauchemar. J’ignore s’il s’en souvient, après tout, on était bourré.

« Gus’ tu viens m’aider ou tu comptes rester planté là à rêvasser encore longtemps ? »

Merde, je l’avais presque oublié.

« Mais je comprends pas, c’est pas toi qui me disait que t’allais au ski tous les ans avec tes parents ? comment ça se fait que tu saches pas skier 10ans après ? ».

« j’ai jamais dit que j’allais SKIER, c’est dit que j’allais AU SKI, ce qui est très différents… En fait, je prenais les télésièges, et j’allais boire un chocolat chaud dans le resto en haut des pistes si tu veux tout savoir, et je me foutais sur la terrasse de l’hôtel pour bronzer et pis c’est tout. J’ai jamais vraiment skier, tu sais… »

Ses yeux se baissent, son visage devient tout rouge, il a du mal à articuler.

« Mes parents ont bien essayé de me faire monter sur des ski, j’ai même prit quelques leçon au début, et j’ai même eu mon premier flocon … mais j’avais 7ans… et depuis je suis jamais remonté sur des ski, alors pardon, d’avoir du mal à m’y remettre ».

Alors c’était donc ça, il sait pas skier, mais aimait se vanter d’aller au ski tout les ans… Sacrée Georg quand même. Je rigole doucement, la bouche dans mon écharpe, mais ça ne lui échappe pas.

« C’est pas drôle ! J’viens de te confier un gros secret là ! si tu le répètes t’es un homme mort, et toutes façons je nierais ! Et je dirais à tout le monde, qu’une fois t’as pisser au lit alors que j’étais dedans ! NA ! »
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MessageSujet: Re: OS : Les Sport d'hiver (GG)   OS : Les Sport d'hiver (GG) I_icon_minitimeMer 15 Avr - 1:06

« Alors là t’abuse ! tu te fou de ma gueule ! tu sais très bien que c’était un accident et que c’était TA faute ! c’est toi qui m’a torturé jusqu’à ce que je craque, j’y peux rien si tu m’as fait pisser de rire ! Et pis d’abord, t’avais qu’à pas être sur mon lit, et prendre le matelas au pied de mon lit… Si tu voulais pas être tremper… »

Merde, la je crois que je suis aller trop loin, j’aurais jamais du dire ça. C’est vrai que s’il venait dormir avec moi, c’était parce qu’il avait peur et qu’il avait besoin de se blottir contre quelqu’un, pour oublier ses problèmes, pour se sentir aimé. Je crois que j’ai ravivé de vilaines blessures.

« Geo… Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas dire ça … Enfin pas comme ça … Je sais bien, que … »

Je m’approche de lui, il me tourne le dos, je crois qu’il sanglote en silence, comme il le faisait avant.
« Georg …. »
je suis maintenant derrière lui, et même si vu les couches qu’on a c’est pas évident, je l’enlace par la taille le plus fort que je peux, et je pose ma tête dans son dos.
Pendant de longues minutes il ne bouge pas, mais il finit par se retourner, ses yeux son rouges, et il enfouit son visage dans mon coup, et commence à pleurer pour de bon.
Je sais par expérience que dans ses cas là à part le serrer très fort dans mes bras, je ne peux rien faire, aucun mot ne l’apaise vraiment. Il faut attendre, parfois quelques minutes, parfois plusieurs heures. Ma main caresse le peu de nuque que je peux atteindre, entre le bonnet et l’écharpe.

« Bon tu me ré explique vite fait les bases du ski, qu’on en finisse ? »

Voilà, la crise et passé, et sans la petite marque rouge dans ses yeux, personne ne pourrait soupçonner qu’il y a encore quelques secondes il pleurait. Mais Georg est comme ça.

Je lui explique vite fait, les bases du ski, les escaliers, le chasse neige, et tout ce qui va avec. Il récupère assez vite, même s’il passe son temps à pester que le ski c’est pas son truc, qu’il préfère ses basses, que ça au moins il maîtrise, et il a l’impression de contrôler, par comme en ski, ou il a l’impression d’être dépendant de ses ski.
Je sors la carte de mon sac à dos.

« Une carte ? tu sais pas où on est c’est ça hein ? tu m’avais juré que t’avais fait du repérage, et que tu savais parfaitement où on était ! »

Sa voix et forte, comme s’il me hurlait dessus, mais en faite, il est un peu inquiet.

« Je connais le chemin, mais je pensais que tu étais un skieur confirmer, comme tu as quelques lacunes, je cherche un autre chemin, plus court, et plus facile ».

« Tu est une vraie mère pour moi mon boucler, que deviendrais-je sans toi ? ».

Je rougis légèrement et je dis en rigolant : « Mais sans moi mon lissé, tu serais perdu. »
Et s’en suit 5mins de fou rire, on est vraiment cons tous les deux.

30minutes qu’on ski, Garon à enfin comprit et il s’amuse à suivre nos traces en aboyant de temps en temps. Espérons qu’il ne déclanche pas une avalanche.
La piste est immaculée, ça vaut le coup de se lever tôt, on a l’impression d’être le premier à la fouler depuis des centaines d’années, alors que c’est un chemin assez connu. Dommage que le temps change aussi vite en montagne, le ciel qui y a encore une heure était bleu, et maintenant tout blanc et vire vers le gris, le vent se fait plus fort, et la température baisse. Dommage, j’aurais bien aimé qu’il voit la beauté du paysage.
Même si on est pas très loin de la station, on est entourés de montagnes, comme enfermés, comme isolé. Au bas de la piste, on aperçoit un petit abri, sûrement fait en pierre, comme on en trouve souvent. Je le montre à Geo et lui explique que c’est bas qu’on va pique-niquer.
Instantanément je vois la qualité de son ski s’améliorer, et il dévale la pente presque comme un pro.
Il ne changera jamais, l’appel du ventre. Cette pensée me fait sourire et je me dépêche de le rejoindre.

12h30, on est exténué, faut dire que ce petit abri était plus loin qu’il n’y paraissait.

« J’ai faim, j’ai froid, il fait moche, qu’en es-ce qu’on rentre ? Qu’es-ce que t’as ramener à manger ? Mais c’est quoi ce truc ? C’est pas un abris, c’est à peine un cabanon, on peut à peine tenir à 4 la dedans. On peut faire du feu ? Je gèle, encore que nan, on finirais étouffé par la fumée, vu que y a pas vraiment d’aération dans ce taudis ».

« C’est bon ? t’as fini de critiquer ? Tu ne changeras jamais toi, moi, je trouve cet endroit adorable, et estime-toi heureux, ce truc comme tu dis, nous protèges un peu du froid, et vu le temps c’est pas plus mal. Pour manger, j’ai des sandwichs à la saucisse et au pâté comme t’aime, et j’ai des pommes en dessert. Monsieur est satisfait ? Et j’oubliais, PAS de feu, c’est interdit, pour te réchauffer trouve autre chose… Ton chien par exemple. Encore qu’il est crevé et trempé à force de se vautrer dans la neige pour faire comme son maître».

Georg rigole, mais ne tape un peu pour la forme, et moi je hurle de douleur, juste par principe, parce qu’il n’a pas à me frapper.

Pendant qu’on mange et qu’on discute, le temps dehors se dégrade, et bientôt la tempête de neige, que je présentais arrive.
Les volets de la bâtisse, claquent violement contre les vitres, on sursautes tous les deux, et on se blottis l’un contre l’autres, pour se protéger, pour se réchauffer.
Son chien n’a pas l’air d’entendre le vent qui s’insinue entre les pierres mal empilées et qui rafraîchisse dangereusement l’atmosphère.
Georg tremble de tout son être, il faut dire, on se croirait dans un mauvais film, la tempête de neige, 2 personne coincés, qui ont toutes les deux peurs étant donné que leurs abris n’est pas très sûr et qu’il pourrait s’effondrer sur eux d’un instant à l’autre.

« Tu crois qu’on va mourir ? »

Je souris et tente de le rassurer.

« Georg dit pas de conneries, on est dans un abris, des tempêtes de neiges, y a tout le temps, c’est pas nouveau en France tu sais surtout en hiver, et personne est jamais mort d’une tempête de neige, et on doit pas être les 1ers à être la dedans par ce temps, et ce truc tiens toujours, il doit en avoir vu d’autre. T’inquiète pas. »

« Gus’… j’ai vraiment peur, tu peux me prendre dans tes bras, on peut enlevé nos doudounes et les attachés entre elles, pour en faire une couverture ou un sac de couchage ? s’il te plait… J’ai besoin de te sentir près de moi gus’ … »
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MessageSujet: Re: OS : Les Sport d'hiver (GG)   OS : Les Sport d'hiver (GG) I_icon_minitimeMer 15 Avr - 1:06

Sa voix est tellement enfantine, ça me ramène des années en arrière quand il me suppliait presque de dormir avec moi, qu’il voulait toujours se blottir contre moi.
Je sais que sans ça, il n’arrivera pas à se calmer, et même si j’ai peur, il faut que je sois fort… Pour nous deux. On a souvent l’impression que le protecteur c’est Georg, sûrement à cause de sa carrure, mais le plus fort de nous, ça à toujours été moi. Et encore cette fois, je cède à sa requête, d’ailleurs ça m’arrange bien, j’aime bien être contre lui, sentir sa chaleur, ça m’a toujours bercé. Je crois qu’on se rassure mutuellement.
Il est assis sur un monticule de pierre assez haute qui sert de banc, de quelques dizaines de centimètres de large. J’enlève nos doudounes et notre 1ère couche de pulls et m’assois à califourchon sur lui, avant de passer nos corps à travers les 2 doudounes soudés, on est assez serrés comme ça, mais c’est tant mieux, ma tête vient se poser contre son front. On soupires, ses mains viennent m’enlacer, son odeur me berce.
Je ferme les yeux, lui caresse mon dos. Je frissonne, mais pas à cause du froid, ni de la peur, juste parce que je trouve ce contact agréable, et qu’il me rappel notre 1er baiser. On reste comme ça un long moment, tous les deux pensifs, lui me caressant le dos en mouvement régulier, quand il s’arrête, je ronchonne, et ouvre les yeux, je me recule un peu, et souris en voyant que mes cheveux ont fait des traces sur son front.
Il me fixe, étrangement, j’ai déjà vu se regarde, un mélange d’envie et de retenue, puis arrive les 2 secondes de flottement ou tu sais ce qu’il va se passer, tu sais que l’autre va bouger, et que tu ne peux rien faire, et c’est ce qu’il fait.
Ses yeux se ferment, et sa bouche se rapproche de la mienne, je ne peux pas bouger, prisonnier de nos manteaux, mais je n’ai pas envie de m’enfuir, au contraire, je crois que j’attends ce moment depuis tellement longtemps.
Je sens l’électricité de son corps, qui attire et rejette le mien en même temps, on échange nos souffles, sa joue vient se frotter à la mienne. On n’entend même plus le vent dehors, qui s’intensifie, on est seul au monde, son nez vient se frotter au mien, et enfin nos lèvres se cèlent, mais plus comme la première fois, on a grandi, on est plus des enfants, on sait comment on fait. D’abord un, puis deux, plus trois petits bisous, puis une multitude, saccadée, comme si on s’était retenu trop longtemps, nos joues rougissent, notre température augmente.
On s’arrête, quelques secondes, juste pour se regarder, s’admirer, pour laisser nos doigts glisser sur le visage si familier de l’autre, et comme un accord muet, nos yeux se referment, et nos bisous, deviennent de vrais baisers, plus adulte, plus lent, plus érotique, plus poussé. Sa langue explore ma bouche, tandis que j’explore la sienne, on halète, mais on est bien.
Ma main ose franchir la barrière de son tee-shirt. Pour caresser ce torse, que j’ai eu si longtemps contre moi, sans oser le toucher, mais en me délectant du moindre contact.
Mes premiers gestes sont timides, je ne sais pas jusqu’où il est prêt à aller, ni ou se situe ma limite, mes désirs. Mais tout deviens clair, quand je sens ses mains sur mes fesses, je sais que je veux aller au bout.
Je gémis dans sa nuque. Il me mordille le cou.

« Je veux aller plus loin, je veux son corps, contre le mien, je veux que tu gémisses sous mes caresses, je veux te faire atteindre le ciel. Je veux sentir ta chaleur, je veux m’enfoncer en toi, je veux t’entendre crier mon prénom, je veux que tu jouisses entre nous ».

c’est sortit tout seul, sans aucune préméditation, je l’ai dis, à lui de voir, mais au vu de ses coups de bassins, j’en déduit qu’il est d’accord.
Alors doucement je retire mon pantalon, tout en prenant bien soin de rester emmitouflé dans la doudoune, et assez vite on se retrouve nu, lui toujours les fesses contre la pierre froide. Ma tête s’aventure dans la doudoune, pour embrasser et lécher son corps, il a la chair de poule et malgré le froid, il transpire, ma main caresse l’intérieur de ses genoux, et remonte le long de sa cuisse, sa tête est penchée en arrière et il gémit.
Je continus mon exploration quand j’arrive devant sa verge tendu à l’extrême, elle est rouge, je vois le sang affluer dans les vaisseaux. Je respire son odeur âcre, avant de frotter ma joue contre elle.
Et les pulsations s’intensifient.

« Gus’, s’il te plait, suce-moi… Je t’en pris ».

il vient de me supplier, je ne l’ai jamais vu dans un état de détresse et de dépendance tellement énorme.

« Bientôt… ne t’inquiète pas, laisse-moi profiter de la vue, encore un peu… ».

C’est moi qui vient de dire ça, je n’en reviens pas moi-même. En faite, j’essaye de gagner du temps, je n’ai jamais fait ça de ma vie, je ne sais pas comment on fait. Mais je me souviens en avoir parler avec Bill une fois, il me disait qu’il faut toujours suivre son instinct. Faire à l’autre ce que l’on aimerait qu’on nous fasse, ou qu’on le fasse comme on se le ferait. Alors je tente ma chance, en soufflant dessus, sur le gland, puis à la base. Puis je reviens au sommet et y dépose un léger baiser, puis un plus mouillé.
Lui soupire toujours, des encore, des plus vites, des achèves-moi.
J’ai le pouvoir, j’ai le contrôle total, je pourrais faire de lui ce que je veux. Je suis fière de l’avoir rendu dépendant de moi avec si peu de chose. Il n’entend plus la tempête qui ne faiblit pas. Il est trop pris par ses sensations.
J’englobe son sexe entièrement, son corps se contracte une seconde.
Ses mains viennent se perdre dans mes cheveux pour m’imposer un rythme. Mais je ne me laisse pas faire, je ne veux pas qu’il vienne maintenant, ma main rejoins ma bouche quelque instant imposant un rythme lent et un rythme rapide.

« Je vais… »

j’arrête instantanément toute action, lui bouge son bassin, pour toucher une partie de mon corps, pour que je le finisse, il est à 2 doigts de jouir et je n’imagine que trop bien sa frustration.
Quand je vois que les battements de son sexe diminues, je le fais doucement glisser vers l’avant, ses fesses nues râpent contre la pierre froide.
Mes muscles me font mal, accroupie c’est dur à tenir comme position alors je met à genoux et le pose le haut de ses cuisses sur mes épaules. Mon nez et entre ses fesses.
Je ne réalise pas vraiment pas ce que je fais, mais je suis mon instinct comme le dis si bien Bill. Mes mains écartent ses fesses, et je trouve son trou, que j’embrasse, puis que je lèche, jouant avec cet anaux de chair. Je le vois s’ouvrir, se contracter, frissonner, il réagit à toutes mes caresses. Georg lui, n’est plus qu’une machine à gémir et à trembler, son corps se contracte par vagues, et il murmure des : c’est trop bon, argggg, gustavvvvvvvvv…
Ma langue rentre accidentellement à l’intérieur de lui et il gémit plus fort que toutes les autres fois.

« gus’ refait … refait moi ça … c’était … trop bon… encore … gus’ …»

alors je recommence quelques aller-retour, allant toujours plus profondément en lui, essayant de bouger toujours plus en lui.

Je me relève, il est tant de penser à mon plaisir, il est temps de le pénétrer, Il le comprend et sans que je comprennes comment, il avale littéralement mon sexe, y déposant un maximum de salive. Ses gestes sont brutaux, il m’aspire trop fort, me fait presque mal, mais c’est tellement bon. Il se relève, se lèche perversement un doigt et m’embrasse passionnément tout en m’enfonçant son doigt dans l’anus. Mon corps par en avant, nos érections se touches, nos va et vient sont gauche, mais c’est si bon, on a besoin de se contact entre nos sexes. Son doigt trouve ma prostate et la caresse doucement. Mon cri se fait hurlement, le crois que j’ai réveillé Garon, mais je m’en fous, à cet instant plus rien ne compte, plus rien n’a d’importance, ni le chien, ni le froid, ni les volet qui claques, ni la peur, plus rien n’a d’importance, plus rien ne compte à par lui, à part sa voix, à part ses gémissements, ses désirs, son plaisir, son doigt sur ma prostate.

« Gus’. Maintenant. Fait moi l’amour, maintenant. »

Il se rassoit les fesses au bord du banc, et les jambes enrouler autour de ma taille, on est tout le deux au bord de l’orgasme, mais on veut tout les deux faire durer cette instant, alors on se sert très fort, mélangeant nos sueur, caressant, léchant, mordillant, embrassant nos corps en transe.

Un dernier regard sur son visage rouge, une énième perle de sueur sur sa tempe, je la lèche, et doucement je m’enfonce en lui. Il a mal, je le vois, mais il me sert encore plus fort, enfonçant ses ongles dans mes flans. Du premier coup je frôle sa prostate et toute douleur disparaît, son corps se détend, même s’il tremble toujours.
Je me retire doucement, avant de me renfoncer avec plus de force, sa tête viens dans le creux de mon cou, ses bras s’agrippent à mon corps, comme à une bouée de sauvetage, mes vas et viens se font plus rapide.
Je suis comme ivre, de cette chaleur, de sa chaleur, de son odeur, de son étroitesse, de la puissance qu’il arrive à dégager même s’il est dominé.

« Regarde-moi, je veux te voir, je vais venir ».

Nos regards se croisent, et j’admire son visage, il a la même expression que sur scène, quand il prend son pied, avec sa basse, quand il est en transe.
Je m’embrasse, partout, sur tout le visage. Les dernières secondes sont les plus douloureuses, les plus longues mais malgré tout les meilleurs.

Dehors la tempête se calme, doucement, le vent se fait moins violent et la neige à arrêter de tomber.

Je me déverse en lui, et lui entre nous, on se sert très fort, pour ne pas perdre pied, pour être sur de bien être là, pour avoir un lien avec la réalité, quelque chose à quoi se rattacher. On crie le prénom de l’autre, à s’en péter la voix, mais on s’en fou, on a juste besoin de le crier, de l’évacuer.

On est épuisé, terrasser, mort, mais tellement bien, tellement heureux. Je suis tellement heureux, qu’on se soit retrouvés bloqués par la neige, qu’on ait du changer de chemin, qu’on se soit retrouver là.


Blottis contre son corps nu, frissonnant de froid, enroulé dans ma doudoune, qui nous sert de couverture, je lui murmure les joues encore rosies par le plaisir :
« Pourquoi tu es venu me rejoindre si tu as horreur du ski ? »
Il me sourit, embrasse le coin de ma bouche et me susurre à l’oreille :
« Pour ça … pour ce qu’on vient de faire … Parce que je t’aime, que j’avais envie d’être avec toi, et que pour ça il fallait venir ici, même si c’était pour skier, c’était le seul moyen d’être avec toi… Tu sais, j’ai réalisé que je rêvais de se moment, depuis notre première cuite. Je pense que tu as oublié. Mais moi, jamais. Tu étais mon premier baiser gus’, et on oublie jamais un premier baiser, il m’a hanté des années et des années, mais je n’ai jamais oser t’en reparler, parce que j’étais sur que tu t’en souvenais pas.»

Alors il n’a pas oublié… Il s’en souvient.
Je suis tellement heureux.

« Regarde… dehors, le ciel est de nouveau bleu, la tempête est passé ».

« Y a quelqu’un ? »

La voix nous fait sursauter, et elle résonne en écho partout autour de nous, ça doit être les secours, on a dû nous entendre hurler, et prendre ça pour un SOS. On redescend bien vite de notre nuage pour commencer à se rhabiller, manquerait plus que quelqu’un nous vois comme ça.

Quelqu’un toque à la porte, Georg va ouvrir.

« ça va la dedans ? Vous n’avez pas trop eu peur ? Parce que dans le coin les tempêtes durent pas longtemps mais son assez impressionnante, et comme on a entendu crier et ont s’est demandé ce qui se passait. On est à la recherche d’éventuel randonneur qui aurait été surpris par la tempête. Vous avez l’air d’aller bien, on va continuer notre ronde.
Le village est juste en bas, vous n’avez qu’à suivre nos traces. Salut des jeunes et bonne fin de journée ».

On se regarde et on explose de rire, on a rien comprit a ce que vient de dire ce drôle de mec, petit, trapu et barbue, mais il avait l’air de vouloir s’assurer que tout allait bien.

« Allez vient, on rentre, on va suivre leurs traces, je pense qu’ils viennent du village. Je sais que t’aime pas le ski, en plus on a failli mourir aujourd’hui, alors si tu veux, on peut rester à l’hôtel, ou sur les pistes du bas, je t’imposerais plus mes balades. ».

« J’ai plus rien contre les sports d’hiver tu sais. On refait ça quand tu veux ».
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EmyMouse
Queen du fo
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MessageSujet: Re: OS : Les Sport d'hiver (GG)   OS : Les Sport d'hiver (GG) I_icon_minitimeMer 15 Avr - 22:18

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

ma préféréeééééééééééé


Mon dieu j'aime toujours autant le fait que Georg soit si fragile si sensible si vulnérable sans
gustav.
c'est vraiment ma préf je la trouve trop touchante.
un chef d'oeuvre Smile
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